Archive pour la catégorie ‘Le tricot, c’est rigolo!’

qui vit dans un jardin enchanté: elle y brode un monde merveilleux. Le livre qu’elle fait paraître nous ouvre la porte de son univers unique et féérique.

Cécile Franconie: Jardin rêvé, jardin brodé

Voilà pourquoi j’adore tricoter les modèles SANS coutures avec des aiguilles circulaires.

 

Modèle Lizzard Ridge, aiguilles numéro 4, 99 mailles pour une taille de 52 cm par carré.

 

Et encore j’ai triché…il n’y aura que 9 carrés (dont un encore malheureusement sur les aiguilles!) à bloquer, à coudre avant de lui faire une petite bordure I-cord.

Promis, c’est la dernière fois que l’on m’y prend. A l’avenir j’utiliserai une aiguille de 2 mètres s’il le faut!

Avant de partir goûter les joies simples des touristes, je vous livre en vrac mes avancées.  Le but est presque atteint, il manque encore quelques rangs (les plus longs!) pour que je me lance à la découverte des steeks…mais ce sera pour plus tard, dans trois semaines. L' »objet » est tellement encombrant que je n’oserais pas lui faire franchir le seuil de la voiture!
Il sera lui aussi en vacances.

 

 

En tas comme un gros animal. Il attend les coups de ciseaux qui le libéreront de sa forme de chrysalide.

 

 

A bientôt, je vous souhaite de bonnes vacances.

Que dire que vous n’entendrez pas partout? que c’était bien, mieux que bien? Beaucoup beaucoup mieux que ça!
Oui, c’était un régal fait de belles rencontres, et c’était bien trop court (pas pour les talentueuses organisatrices qui ont stressé tout du long!).  J’ai empli mes yeux de couleurs, de matières, d’odeurs pour longtemps… Gwénola venue avec un joli stock est adorable, Ysolda Teague timide et professionnelle a enchanté toutes celles qui ont assisté à son atelier. Nous étions comme des petites filles, son livre à la main, en attendant qu’elle nous le dédicace.
Il y avait de la bonne humeur, de la douceur, du « lâcher-prise ».
Anne, tricoteuse de choc et photographe émérite, nous a patiemment fait prendre possession de nos appareils et guidé dans notre apprentissage de photographe « spécial laine »…Ah, j’en ai fait des  photos ( peut-être même qu’elles n’étaient toutes à mettre au panier)…mais je les ai effacées par mégarde voulant les importer dans mon IPad!!!
Il ne me reste donc que les beaux souvenirs…et les photos des autres.

 

Ah, ah, je vois ton œil, Anne…Je sais, j’ai une photo sous-exposée…mais je promets de devenir une bonne élève!

Pour finir, je veux dire que j’ai été trèèèèès raisonnable.  Je n’ai acheté que ce magnifique écheveau de mérino-soie chez « fiberspates », 2 pelotes d’ Holstgarn pour finir mon châle à fleur: une broutille quand on pense à toutes les tentations qui nous guettaient. Euh, j’oublie le livre d’Ysolda « Little Red in the City », et un kit de blocage.
Quand je vous dis rien…c’est vraiment rien!

S’il existe, il est là. Pas ailleurs.

Deux petits jours pour rendre au minuscule jardin de rocaille un peu de sa superbe. Les allées n’ont pas échappé au traitement de choc. Mon mari n’aime pas les mauvaises herbes qui poussent où il ne faut pas. Voilà, ce sera prêt pour les vacances. Nous y rajouterons çà et là quelques fleurs supplémentaires quand nous y poserons nos valises au mois d’août.

 

 

Enfin des nouvelles du « châle en fleurs » qui avance bien doucement. Dix huit rangées de fleurs…à vingt, je capitule: il est déjà bien grand. Un aperçu du jardin qui me couvrira cet hiver entouré de souvenirs d’Andalousie: là-bas les fleurs sont partout. Un régal pour qui aime les couleurs que nous offre la nature.

 

 

Dans l’ordre, bignone, bougainvillées, plumbago, agapanthe, caprier, oranger. Si je vous dis que j’en ai écarté bien davantage, vous me croirez?

L’homme de ma vie a les mains vertes. Entendons-nous bien, ce n’est pas l’incroyable Hulk, loin de là! Mais le jardin c’est son domaine, les fleurs son addiction à lui…et je profite allégrement des parfums mélangés des roses anciennes, de la glycine, des pivoines…et de bien d’ autres douceurs sucrées.

Le grand vent de ces derniers jours a quelque peu maltraité les rosiers anciens au parfum délicieux…mais leur façon d’onduler à la moindre brise fait penser à un gros animal heureux sous les caresses bienveillantes de son maître.

Beaucoup d’autres fleurs poussent généreusement grâce aux soins minutieux de mon mari et leurs couleurs s’impriment parfois sur mes aiguilles…  les miennes ne faneront pas, et cet hiver elles me parleront de printemps et de beaux jours.

Il avance doucement mon châle, au rythme de mes interrogations multiples et variées! Dois-je faire suivre les fils, les tisser, embrouiller mes laines, les entortiller?????? Malgré tout, il pousse gentiment comme pour me dire: « ne t’inquiète pas…au blocage », enfin vous connaissez la chanson!
Mais je peste contre un tricotage pas très régulier, et moi qui aime les choses bien carrées, je souffre- mais en silence!

8 rangs de fleurs…c’est le début. Ninne avance le sien avec bonheur et la douceur de ses couleurs répond à la vivacité des miennes.
Une complémentarité exemplaire comme notre amitié.

Depuis quelques jours  je rêve devant le châle de Ruth Sorensen .

Dorothée l’a merveilleusement interprété avec des transitions plus douces qui font bien ressortir les fleurs. Son  » Précieux » est magnifique: qui pourrait y résister, je vous le demande?

 



…Bon, oui, j’ai craqué, j’ai commandé la laine! Mon désir serait d’ entraîner dans mon délire quelques tricoteuses passionnées, histoire de me sentir moins seule sur ce coup là!
Bien sûr, je pourrais être une « bande de jeunes à moi toute seule » comme le chante Renaud…mais ensemble c’est tellement mieux! Ninne m »accompagne avec enthousiasme dans cette aventure…et si vous aussi voulez nous rejoindre ce serait magnifique: ensemble nous aurons des:

est terminée. Celle que j’avais gentiment nommé « un printemps à Séville » est bloqué sur un lit, les bras en croix. Tout à l’heure elle glissera tranquillement sur mes épaules et je soufflerai un bon coup! Elle m’en a fait voir, La Créature »! Faire, défaire, mettre en pelote, les doubler, les dédoubler…mais grâce au soutien sans faille de Josette j’en suis venue à bout!

J’ai gardé la jolie guirlande du dos et j’ai transformé le modèle initial en un cardigan assez classique, raglan, sans aucune couture. Les bordures ont pris un fil de soie supplémentaire et se sont allégée en  mohair: elles sont juste assez brillantes sans tomber dans le bling bling.

Et maintenant, je sors de mon panier, où il a passé l’hiver, le plaid Lizzard Ridge: du coton ça annonce les beaux jours!

A  bientôt pour de nouvelles aventures!

Oui, bon, ma question du moment n’a rien a voir avec Shakespeare, mais plutôt avec un « creature comfort cardi » qui mérite bien le nom de « créature », n’étant ni confort, ni cardi! La question était « défaire OU ne pas défaire »! Car à peine terminé je me suis trouvée monstrueuse dans un « truc » absolument pas adapté à mon corps (divin, bien sûr!).
Après mille coups de téléphone à La Fée du pigeonnier, mille revirements, mille rondes autour de la table sur laquelle il gisait démonté…je me suis résolue hier soir à remettre en écheveau un bon morceau de mon ouvrage.
Damned! aurait écrit Shakespeare.

Heureuse de pouvoir quand même en sauver une partie en le transformant en cardigan (si le Dieu des tricoteuses est avec moi), je travaille depuis ce matin un crayon dans une main, un centimètre dans l’autre.

Quand l’écheveau aura fini de prendre sa douche, je sortirai les aiguilles pour attaquer les manches. A bientôt…

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