Archive pour la catégorie ‘Le tricot, c’est rigolo!’

…avec au début, certainement, de petits réglages. Comme un déménagement où tous les cartons ne sont pas vidés à la fois! J’espère que je vous retrouverai là comme avant. Parce que, comme avant j’y parlerai de mes tricots, de mes envies, de mes lectures et de toutes les choses qui me tiennent à coeur.

J’ai presque terminé mon sac, il s’en faut de peu pour que je l’exhibe comme un trophée: j’ai renoué une belle histoire avec le crochet. Je ne compte pas m’arrêter là: j’ai beaucoup d’autres envies!

De plus, je peux vous donner quelques nouvelles du Lizzard ridge commencé au premier jour de l’été: c’est un délice à tricoter une fois trouvé le petit « truc » qui aide à avancer! Le plaid devrait mesurer 160X160 environ et s’oraganiser autour de 9 grands carrés de 52X52 cm. Deux sont finis, peut-être sera-t-il terminé pour les vacances?!!

Je sais, il y a longtemps…
et on se plaint en haut lieu de mon silence. Pourtant, je n’ai pas renoncé au tricot et à ses délices. Encore moins au crochet que je redécouvre avec bonheur! J’ai même craqué pour les
10 modèles de chaussettes de la talentueuse Dodile et me suis essayé  à cet exercice.
Pour moi c’est une découverte très agréable. La première est finie…et rangée. Sa jumelle habite encore dans une jolie pelote vert anis Anny Blatt. Il sera toujours temps de la tricoter avant que les grands froids ne reviennent…quoique…


Aiguille circulaire 2,5. Laine Baby Blatt, couleur Génépi.

Le « Mamy bag » convoité chez Cécile est en cours. Il a subi quelques modifications car le fond blanc ne le mettait pas en valeur. Mon « coach crochet » m’a soufflé à l’oreille que j’avais l’habitude de défaire quand je n’étais pas satisfaite…oui, oui…c’est vrai. J’ai donc cisaillé dans une bonne vingtaine d’hexagones!

La mauvaise volonté de mon apareil photo vous prive de son joli vert anis et du brillant du coton: c’est dommage! J’ai tranformé le sac initial en cabas, et il me manque 20 héxagones pour venir à bout de mon coup de coeur. Une doublure en Liberty lui donnera la touche finale que j’ai imaginée pour lui.
 
Enfin, je n’ai pas pu m’empêcher de me joindre aux « aficionados » du magnifique « Lizard Ridge » pour un Kal qui débutera aux premiers jours de l’été. Après quelques essais de dimensions et de laines variées, mon choix s’est arrêté à 9 grands carrés de 99 mailles pour un plaid bien tonique! Une fois fini, il ira poser ses belles vagues au bord de la Méditerranée: la petite maison
l’attend avec impatience.
 



Coton « Tobago » de Katia, aiguilles n° 4

Serait-ce ce retour de mauvais temps qui m’a fait lever un matin avec l’envie soudaine de tricoter des mitaines? J’avais essayé celles que Ninne avait faites pour Ragnhild, et trouvé que c’était bien confortable! Un jour de pluie, de vent frais et de ciel nuageux, c’ était une douceur avant de passer à des choses plus légères…

   Laine Knit picks, aiguille circulaire 3,25 mm.

Puis, comme je tournais autour depuis belle lurette, et que le crochet me chatouillait délicieusement, je me suis décidée enfin à troquer mes aiguilles pour du n° 1,5! Cécile est une fille qui vous met sans arrêt des tentations sous le nez, un jour c’est fatal, vous succombez! 

Des cotons multicolores en feront sûrement un sac pour la plage…(je n’aime pas la plage!) ou à tricot (là, oui, j’aime le tricot!)


Et parce qu’il manquait quelques couleurs, la suite qui n’est pas encore montée: 

                   

Nathan, il y a un an tu es parti soigner ta rose. Tu manques beaucoup à tous ceux qui t’aiment. Personne ne t’oublie et nous essayons de consoler ton papa et ta maman. 

C’est sûr le Japan chanel était tombé des aiguilles il y a quelque temps déjà…mais coudre les boutons, pffuitt! J’ai horreur de ça, et là il y en avait 10 à coudre sur une chaîne argentée.
Eh bien, c’est fait!!! Et porté aujourd’hui pour la première fois: un délice de confort, de souplesse et de simplicité.
Je l’ai adopté pour le printemps, sans aucun regrets!




En attendant de coudre les boutons je me suis offert une petite récréation: mon bérêt préféré: Rose Red d’ Ysolda Teague cueilli chez Ravelry. Il est toujours aussi agréable à tricoter et facile à porter.

Fil Plassard Nature, coton recyclé acheté à « La Mercerie » lors d’un voyage à Montpellier

. 

Plus de laine, plus d’encours, rien…je fouille dans mes modèles pour trouver la prochaine façon de sortir mes aiguilles de leur torpeur: Un Lizard Ridge ferait peut-être plaisir à la maison de vacances……….Y penser! 

…viendra bien un jour. Et ce jour là, je sortirai de mon placard le « Japanese Chanel » sûrement fait pour s’entendre à merveille avec la marinière qui dort dans un placard. 


Je n’ai pas trouvé les boutons de mon rêve, aussi en attendant j’ai mis de simples boutons noirs. Ils ne sont pas très jolis, je sais…mais j’étais pressée de porter ce cardigan!

La couleur n’est vraiment pas conforme à l’original qui est marine…quant aux bordures elles sont bien noires: il faut que je songe à changer d’appareil!

N’ayant pour le moment aucun « grand » projet dans ma tête, j’ai transformé mes pelotes de coton Atoll de Plassard en un Lacy Baktus que j’avais repéré et ici: un régal à faire et, comme dirait Rachel, « acérébral » en diable!!!


Vite fini, il sera parfait pour réchauffer les fraîches soirées d »été.

Toujours en attendant un projet bien plus consistant j’ai mis sur mes aiguilles circulaires un béret en coton nature de chez plassard


…et je cherche toujours le joli modèle qui me fera craquer à nouveau! 

Je les attendais depuis longtemps, et plus le temps se rapprochait, plus j’étais fébrile!
Mercredi et jeudi ma maison s’est transmormée en « convention » (limitée!) de tricoteuses. Pensez un peu: Ninne a quitté son île, Ragnhild son jardin, Josette sa belle ville de Biarritz.


J’en ai de la chance!
La rencontre avec Ninne et Ragnhild que je n’avais jamais rencontrées a été merveilleuse: une impression de les avoir toujours connues s’est installée dès le premier instant.
J’avais eu la même sensation, cet été, quand  Josette était apparue au Port des Pêcheurs.
 

Elles m’ont beaucoup gâtée…et tu vois, Josette, le chocolat a encore diminué depuis la prise de la photo! Quand aux oeufs…il y a longtemps qu’ils ont disparus!
De cette rentrontre vont naître mille projets et plein d’envies: c’était joyeux, léger, appliqué, bourdonnant et tendrement amical. Merci mes amies, et merci Monsieur l’Ours! 



POUR MELUSINE
 

Il s’appelait  « Violette » son « Iquitos ».

La laine, un bel alpaga violet, elles l’avaient  choisie ensemble pour soulager son épaule douloureuse. Tous les après-midi, Mia  tricotait à ses côtés. Parfois, elle  lâchait son ouvrage pour tenir sa main chaude et si douce.  Puis reprenant  les aiguilles,  elle laissait la dentelle abolir le présent et l’odeur cruelle de la maladie. Chaque maille était un mot qu’elle ne pouvait pas dire. Ses sombres  pensées,  au-dessus de l’aiguille, s’envolaient
comme des papillons. Souvent elle tournait
  la tête  en souriant pour lui montrer ses avancées :
– Regarde, il sera bientôt fini !

Les jours  s’égrainaient  au rythme des grilles dont Mia franchissait les étapes avec une détermination fébrile et appliquée.  Quand sa mère  n’était pas trop fatiguée, elles regardaient,encore complices,  des films de « filles » en faisant semblant d’oublier.  Mais sans poser le tricot qui, dans la lumière,  exhibait une dentelle lumineuse. Si épuisée et fragile qu’elle fût,  elle s’inquiétait gentiment de sa « Violette » : elle était si pressée!

Soudain l’urgence l’emporta à l’hôpital. Sans qu’elle le sache, elle avait déjà fui dans un monde où ni le tricot ni sa fille n’avait plus leur place. Avec ses affaires, dans l’affolement, Mia emporta le poncho inachevé comme un malheureux doudou qui pourrait lui épargner le pire.
Pendant de longs jours encore, elle s’acharna sur son ouvrage refusant d’envisager la fin,
 tricotant sans s’arrêter sous l’œil interrogateur des infirmières et des médecins. Tricoter, c’était la garder vivante, c’était l’espoir de voir se réveiller enfin la belle-au-dormant d’un sommeil trop profond, c’était des mots d’amour sans parole.
Mais la belle-au-bois-dormant s’endormit pour toujours, sans attendre les dernières mailles.
 

Alors, pour l’accompagner  dans cet ailleurs sans fin,  Mia déposa tout doucement sur les épaules inertes de sa mère cette Violette dont il ne manquait que quelques rangs.

 
Je remercie Mélusine qui m’a permis de mettre quelques mots sur du chagrin.
Je remercie aussi Dodile qui a créé Iquitos, c’est un merveilleux modèle.

200 carrés au crochet pour couvertures jetés et plaids, de Jan Eaton.
Crochet nouvelle vague par Nancy Waile, éditions Fleurus.


        Un mari consciencieux est la providence de la tricoteuse désespérée.
Parce que mardi il fallait être vraiment obligés (et un peu fous) pour circuler sur les autoroutes
du sud de la France. La neige couvrait la campagne, et j’ai rarement vu les Corbières sous un
 manteau aussi éclatant de blancheur et de beauté.

Montpellier était le but de son voyage, et connaissant mon amour pour cette ville il m’a gentiment
proposé de l’accompagner. Moi, j’avais bien derrière la tête une idée: courrir à «  La Mercerie« 
pour rencontrer la talentueuse Katia, et trouver de quoi finir mon tricot japonais! Bon plan…


Outre un accueil délicieux, j’ai trouvé une boutique pleine de charme, et surtout remplie de ces
merveilles dont on n’ose à peine rêver. 

J’ai craqué pour les magnifiques couleurs de la laine « mille colori » de chez Lang, et pour le beau
coton Nature de chez plassard. Katia m’a fort bien conseillée et j’ai substitué la soie attendue par
un superbe coton de chez Lang (golf) qui tricoté en point mousse torse prend des allures de beau
galon brillant et solide.

 

Pour continuer cette débauche, j’ai continué sur ma lancée en m’offrant 3 pelotes d’ Atoll
de chez plassard.

 

Eh bien, vous savez quoi? Vous avez une très mauvaise influence sur moi!!! Jamais je n’ai acheté
des laines sans savoir vraiment quoi en faire….
Mais il faut un début à tout!

Et puis dernière nouvelle: La soie commandée est arrivée ce matin. Sans un mot. Sans étiquette.
Dans un très vilain carton tout écrasé!  

…recevoir ma soie noire, si, si, de la belle soie bien brillante, d’un
beau noir lustré.
J’ai terminé ma veste depuis une semaine, et je suis bloquée. Les nouvelles du front des
blogeuses me font craindre de ne jamais recevoir ma commande: il paraît que « Le jardin
des laines » n’a plus le sérieux requis pour des tricoteuses préssées d’en finir avec leur
ouvrage!
J’en rage, pas réponse à mon mail, et pas de facteur à l’horizon!

Je vous promets qu’il est réellement bleu mairine, un peu chiné…mais pas ce bleu
là!

En attendant je me console en lisant « La trilogie berlinoise »

…un polar à faire dresser les cheveux sur la tête…mais addictif! 1000 pages de plongée
dans les sombres années 36/ 47 dans l »Allemagne fasciste, sur les pas d’un detective
petit frère de Philip Marlow!
Un livre que l’on commence pour ne plus le lâcher…et pourtant, je vous dis que je l’ai
ouvert à reculons!
Eh bien, en attendant ma laine…je le reprends où je l’ai laissé: mon détective a des ennuis! 

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