Un après-midi paisible et intense. Un peu de tricot (très peu), du thé, des
journaux dispersés sur la table, des paroles denses et fluides, parfois légères, parfois plus
profondes. Du silence aussi.
C’était hier: l’amicale visite d’Hélène m’a enchantée et laissée heureuse toute la soirée.
J’espère bien qu’elle reviendra vite voir les collines sous le soleil!
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Mamacami qui promène son APN partout, vient de dégoter
un challenge photo bien
sympa!
Mesdames, à vos placards! Il s ‘agit d’y photographier vos torchons favoris,
de les poster avant le 30 mars en laissant un commentaire chez les
» Dames de tambouille«
Mes favoris sont Basque et viennent de Biarritz. Le petit jaune est en lin du Portugal,
il est criblé de trous mais il est comme ces pulls qui n’ ont plus de forme et qu’on
met comme on promènerait un « doudou »: bref je l’adore!
…ça se fête.
Pour l’occasion j’ ai changé de bannière. Puis j’ ai retrouvé caché dans un coin de ma
mémoire une « poésie » que j’ ai dû apprendre au CP. Maman la récitait à mes fils quand
ils étaient petits. Aujourd’hui c’est aussi une façon de me souvenir.
est le dernier livre que je viens de terminer: j’ en suis encore toute émerveillée!
folio numéro 4870
« Écoutez, mes sœurs ! Écoutez cette rumeur qui emplit la nuit ! Écoutez… le bruit
des mères !
Des choses sacrées se murmurent dans l’ombre des cuisines. Au fond des vieilles
casseroles, dans des odeurs d’épices, magie et recettes se côtoient.
Les douleurs muettes de nos mères leur ont bâillonné le cœur.
Leurs plaintes sont passées dans les soupes : larmes de lait, de sang,
larmes épicées, saveurs salées, sucrées. Onctueuses larmes au palais des hommes ! »
Frasquita Carasco, mi fée-mi sorcière, est l’héroïne de ce livre qui côtoie le fantastique sans
jamais y sombrer franchement: on est à la fois dans le merveilleux des contes de notre enfance,
et au plus près de l’histoire de l’Espagne de la fin du XIX ème siècle. On suit, sans lever le nez
de ce roman, les péripéties de cette mère affublée d ‘une famille hors-norme, et qui semble
coudre la vie au grès des événements avec les fils de soie que la magie semble avoir mise entre
ses doigts.
Ce texte est d ‘une poésie rare et c ‘est un premier roman. Je ne pense pas être la seule à
l’avoir adoré puisqu’il a reçu pas moins de 9 prix littéraires.
J’ ai manqué l’inscription pour « le plaid 2009 » c ‘est donc seule dans mon coin que j’ avance mes
grands carrés à petit rythme! C’est vrai, quoi…c ‘est difficile de trouver et d ‘assembler toutes
ces jolies couleurs! Je ne vous parle même pas des pelotes de 25 grammes à partager
en 3 parce qu’il n’en reste qu’une chez la marchande! C’est donc au pèse-lettre que je fais
ma petite cuisine!
La gentille « fée » a donné l’ adresse d ‘un logiciel fantastique avec lequel on peut jouer
à loisir avec ses photos. Il est gratuit et vous pouvez le trouver là.
Rien que pour le plaisir voici ce que l’on peut faire encore
Je vous le dit: la couleur, c ‘est la vie!
…j’ étais une « patcheuse ».
De ces temps révolus je n’ ai pas la nostalgie, mais de beaux souvenirs de travail intensif,
de couleurs, de tissus plein la maison,et d’une exposition dans un magnifique lieu avec mes amies.
Exposition « Courtepointes au présent » EDF -Bazacle du 7 au 20 décembre 1994
Aujourd’hui, j’ai troqué les tissus contre de la laine mais l’envie de couleurs est resté la même.
Le plaid qui est entrain de prendre forme est une sorte de clin d’ œil à ce temps enfui: c ‘est
un « log cabin » tout simple qui ne demande seulement que les bonnes pelotes dans les bonnes
couleurs!!! J’ai trouvé la laine bleue (que je trouve très molle) mais dont je dois me contenter
car c ‘est exactement le ton que je désirais. L’orange doit arriver très bientôt par la poste…
Carrés de 40 mailles de côté, aiguille n°4.5 kid-mohair: 10+10+20 mailles = rien que du très simple!
Pour le moment je suis arrêtée par le manque de laine orange. J’ espère que demain je pourrai
continuer et que mon facteur m’apportera le paquet tant espéré!
Non,non, je ne traîne pas sur facebook…mais sur mes blogs préférés. Théonie
a dégoté un jeu bien amusant qui- parait-il- fait fureur sur la toile! Je rejoins donc ce beau
monde et ajoute mon « dernier album » à ceux de Fred de Delphine et de Théonie.
On ne fait pas n’importe comment, il faut bien suivre la recette transmise par Théonie.
1 – Le nom de ton groupe :
Cliquer http://en.wikipedia.org/wiki/Special:Random
Le titre du premier article qui sort est le nom de ton groupe.
2 – Le nom de votre album :
cliquer sur http://www.quotationspage.com/random.php3
Les derniers mots de la dernière citation de la page sont le titre de ton premier album.
3 – Le visuel de la pochette :
cliquer sur http://www.flickr.com/explore/interesting/7days
La 3è image, quelle qu’elle soit, est la pochette de ton album.
4 – Assembler les 3 éléments sans tricher !
5-Poster la photo sur ton blog ou (et) sur Facebook
(http://www.facebook.com/group.php?gid=41702757
J’ avoue que j’ai eu beaucoup de chance avec la photo et le titre de l’album…pour le reste
je vais vite lire l’article intitulé Epifanio Alfafara: j’ ai des choses à apprendre!!!
Trotte dans ma tête depuis quelque temps: envie immodérée de couleurs gaies
et bien nettes.
Hélène m’a bluffée avec sa magnifique écharpe
et Interweave a enfoncé le clou avec la
Babette blanket
j’ai donc commencé la chasse à la laine! Je dis la chasse car la laine est sournoise et se cache,
les fabricants suppriment des couleurs qui ne leur ont rien fait: résultat je cherche partout, sur
le « net » la couleur qui manque à mon projet! J’ai opté pour de la « fine kid » d’ Anny Blatt tricoté en
double avec du 4,5.
Le résultat est assez probant…mais je suis en panne tant que je n’ai pas trouvé
cette pelote coloris « coloquinte » qui manque à mon bonheur, et ce bleu roi sans lequel
ce plaid ne vaudra rien! Le premier carré est terminé.
Vous voyez bien qu’il manque du bleu et de l’orange…si l’une d’ entre vous a une idée…
…dans l’petit pull marine…
Modèle Garnstudio. Mérino+kid mohair. Aiguilles n° 4
Mais non, je n’ ai pas plongé dans la piscine: il fait trop froid! Mais le petit pull marine est
terminé, et ça s’ arrose!
Il est tout riquiqui, vraiment petit: je n’ ai pas intérêt à prendre un gramme, même si ce
serait raisonnable. Je l’ai fait en pensant à la jolie chemise blanche en voile de coton que je
porterai dessous, et au jean foncé bien large qui finira l’ensemble.
Mais qu’est-ce qu’elle est coquette cette fille, et futile! Non?
