mon log cabin coloré. Enfin je peux sans remords passer à autre chose!
Et j’adresse un grand merci à Théonie pour son aide précieuse pour le i-cord: ses documents
gentiment arrivés via mon mail m’ont permis de border avec bonheur ce plaid! Je vous promets
qu’il peut faire froid, il est d’une douceur et d’ une chaleur sans pareilles.
Le tableau de Richard a servi de point de départ à cette explosion de couleur: ça peut paraître
« too much » mais en réalité c’est seulement très gai!
Après un petit intermède béret-bonnet, je me lancerai dans quelque chose de plus conséquent…
j’y refléchis.
Vous avez là l’exemple de ce qu’il faut inventer comme ruse quand on n’a pas de dévidoir, ni
de bobinoir…et ça marche à merveille!
Depuis longtemps je bave devant les pulls magnifiques de Ruth Sorensen. Le jacquard,
c’est loin pour moi! Alors pour me remettre doucement en état marche de j’ai craqué pour les
bonnets.
Il y aura des feuilles pour remplacer celles que l’automne va nous prendre, et j’ai commandé
la laine Knit-picks » Imagination » chez tricotin
Bleue pour le fond,
Vert pour les feuilles!!!
J’attends la laine avec impatience!
40 ans cette année! 40 ans de souvenirs, heureux
ou tristes, de bouées échouées sur la terrasse, de siestes
à l’ombre des volets baissés, de piles de livres à dévorer,
de cris d’ enfants qui résonnent encore dans les allées de
la petite maison. 40 ans d’amitiés qui ne se sont jamais
démenties dans la douceur de ce lieu si cher à nos cœurs.
Cette année était la première que y nous passions seuls,
sans maman qui aimait tant les fleurs que « l’ange bienveillant » (voir épisodes précédents!)
plantait pour sa plus grande joie.
Des fleurs il y en eu aussi cette année, beaucoup, pour que la vie continue comme elle
l’aurait aimé, et devant les couleurs vives des plates-bandes j’ai posé le fauteuil en osier
et j’ ai mélangé à ma façon les couleurs qui font écho à la nature généreuse.
Mon objectif avoué était de terminer mon plaid: il faut prévoir les saisons fraîches…et tricoter
du mohair dans la chaleur de l’été était un joli défi que j’ ai relevé avec enthousiasme!
Manque la bordure en i-cord et l’affaire sera conclue. Je vais donc sans état d’âme chercher
ce qui va me faire vibrer dans les prochains jours!
Si près de chez moi, je ne connaissais pas cette belle station thermale. L’ange bienveillant qui
photographie mon sommeil à Biarritz a eu la bonne idée de nous y arrêter pour 3 jours de rêve!
Eugénie de Montijo, Impératrice et par la même occasion épouse de Napoléon III lui
donna son nom tant cette station thermale lui doit en célébrité. Et on comprend la belle
Eugénie d’y avoir posé souvent ses valises: cet endroit est carrément magnifique. Cet écrin
de verdure alterne jardins de curé, potagers, buis, pièces d’eau, allées fleuries et jolis près
sur 40 hectares.
Les platanes font de l’ombre à de beaux bancs de bois, les hortensias ont la vie belle et le
temps y passe au ralenti.
Y rester davantage aurait peut-être gâché l’émerveillement (mais je n’y crois pas!).
Demain les vacances continuent vers une autre destination de rêve: la petite maison
Catalane nous attend…et elle n’ a pas de téléphone, donc pas de connexion internet:
Je vais me désintoxiquer pendant une quinzaine!
Au programme: finir mon plaid, lire, voir mes amis ( et ies!), faire deux « slouchy » pour
les amies en question, faire des rideaux, la sieste…et étudier de près les superbes
modèles que je viens de recevoir (Rowan n° 46 et Interweave 2009) pour l’hiver.
A bientôt.
Dali croyait fermement que le centre du monde se situait exactement à la gare de
Perpignan…c ‘était son droit, je n’ ai rien contre! Mais un jour, vous aussi savez que votre
centre, à un instant précis, est dans un lieu dont la magie vous rend à vous-même.
C’est là et pas ailleurs. Les souvenirs reviennent doucement, sans trop de tristesse, et de
nouveaux souvenirs se créent très vite: au Port des Pêcheurs, à Biarritz nous avions
rendez-vous avec Josette et son compagnon!
Waouhh! quel accueil! Enfin l’impression d’être là, à la bonne place, au bon moment.
Sous le soleil et après quelques (SSSSSSSS!) verres de rosé la torpeur de ces derniers mois
se dissolvait dans une « crampotte » magique!
Une autre soirée en leur compagnie certifiait que le virtuel n’a rien d’artificiel
…c’est au contraire le début d’une belle aventure, de projets, d’échanges, de supers plans
concoctés autour d’un délicieux repas plein de gaîté et confidences.
L’ange qui veille sur moi et immortalise cet instant de pur abandon a un joli maillot plein
de « crampottes » belles! Mon plaid à terminer a pris un grand bol d’air sur la plage à
côté du filet enfin fini et bien garni.
Sous un soleil de plomb, La très belle cathédrale d’Auch nous a offert un peu de fraîcheur.
C’était le mariage de mon petit cousin- un mignon Gascon de 23 ans, et mon frère s’ est fait
un plaisir d’immortaliser les moments clefs de la cérémonie.
Sa mission, s’il l’acceptait, était de photographier le plus de chapeaux possible…j’en ai extrait
quelques uns, et non des moindres. Parfois l’esprit facétieux de la famille trouve un exutoire
dans de belles fêtes comme celle de samedi.
Je dédis donc à Anne-Charlotte et à Charles ce florilège coloré d’une journée inoubliable.
Le temps était frais pour l’été, mais c’est dans le jardin d’ Ingrid que nous
avons passé une après-midi tranquille et active! Du tricot, du crochet et de très bons
gâteaux (Merci Bertille pour le sublime gâteau au chocolat), une jeune demoiselle
très appliquée qui fait l’apprentissage du crochet, un joli bébé lové contre sa maman
qui en profite pour reprendre son ouvrage, et nous toutes, penchées sur nos pelotes,
comptant nos mailles en discutant. Les adorables boucles d’oreilles d’Alix ont fait le tour
de la table et beaucoup d ‘envieuses! Hélène avait un beau canotier…mais le soleil,
un peu pâle, a refusé de nous réchauffer davantage.
Je peux remercier ces jeunes femmes d’avoir réussi l’exploit de me sortir de ma tanière:
c’est la première fois depuis longtemps que je ne rebrousse pas chemin pour aller enfermer
mon angoisse à l’abri de ma maison.
Le catalogue Rowan numéro 46 vient de sortir chez les laines. La chasse aux beaux
modèles d’hiver est ouverte…
Qui va vite finir ses encours pour pouvoir commencer le cœur léger une petite douceur pour
les jours gris!
Le petit séjour à Aix-en -Provence, délicieuse ville du midi avait pour but
principal d’aller voir l’exposition temporaire « Cezanne-Picasso ».
Belle exposition, beau musée…mais, comme d’habitude, accueil à la limite de l’amabilité
et organisation systématiquement déplorable. Lors de la grande Exposition Cezanne d’ il
y a trois ans j’ avais mis ces défauts au compte du nombre impressionnant de visiteurs.
Mais non! c ‘est la norme dans ce musée: on achète les billets ailleurs-sur place se serait
trop simple!- (internet, FNAC,agence de tourisme…et j’ en passe), et munis du-dit « sésame »
on attend. Pas de queue, quelques personnes devant nous…On se dit » A nous la belle vie! ».
Mais non! Halte! stop!
On attend. Quoi? eh bien qu’une petite centaine de personnes s’ agglutinant derrière nous
et parquée devant le musée soit assez énervée pour la faire rentrer par paquets.
Résultat: pour voir les tableaux des deux premières salles il faut se battre pour apercevoir
un morceau de toile tant la foule est compacte.
Reste quand même un moment rare devant la beauté et l’humour de ces merveilleuses
toiles.
Boulevard Saint-Germain on ne peut pas passer devant une « vraie » librairie sans
y mettre le bout de son nez. La valise étant déjà bien chargée…nous avons été sérieux!
Mon vrai rêve, celui que je fais quand je « recommence » une vie, une autre…c ‘est d’avoir une
librairie à moi, rien qu’à moi, où je me cacherais sous le comptoir pour lire les milliers de
mots qui nous consolent, qui nous amusent, nous font réfléchir et que nous partageons
ensuite avec ceux qui ont cette même passion.
Je sais, ce n’est pas comme ça que l’on gagne sa vie…mais enfin, quand même, on peut rêver!
Cet après midi, Romain me dit qu’il a des « sous » sous forme de carte d ‘achat à dépenser à la FNAC
-Tu m’emmènes, dit?
-Mais oui, bien sûr!
Cette fois, je n’ aurais pas dû! J’ai commandé le livre dont la critique dans le dernier Télérama
m’a alléché:
Maintenant, j’arrête…il faut le temps de les lire!